Lors de l'instruction de tireurs au pistolet et de la remise en état de pistolets
à air comprimé, j'ai quelquefois des armes en main qui ne m'appartiennent pas.
Et si je regarde à travers leur dispositif de pointage, je constate que de nombreux
tireurs ont un problème particulier en ce qui concerne la largeur du guidon et de
l'encoche de mire. Leur rapport, mais aussi la forme et la largeur des ouvertures
de part et d'autre du guidon, est l'un des éléments essentiels pour un départ du
coup précis. Parfois, le tireur ne sait pas si l'insécurité est due à la forme du
dispositif de pointage ou à sa vue baissante, Au pistolet surtout, où la largeur
du guidon ou de l'encoche de mire peut être modifiée, on est tenté d'y changer le
réglage, croyant qu'un fil de lumière entre le guidon et l'encoche de mire est
garant du 10.
Pour obtenir rapidement et sans peine une image de visée correcte, le système de
pointage doit être plus ou moins grossier.
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Par des arrêtes supérieures droites,
le contrôle du guidon dans l'encoche de mire peut se faire en une fraction de seconde,
à condition que les espaces latéraux soient suffisants. Normalement, le rapport
du dispositif de pointage est de 1:1, c'est-à-dire que les fentes de lumière de
part et d'autre du guidon ont au total la même largeur que le guidon. Cela est
en général suffisant. La hauteur visible du guidon doit être au moins égale à sa
largeur. Pour une vue en baisse, l'encoche de mire peut être élargie et le guidon
adapté en conséquence.
Un tuyau pour ton autocontrôle
Ferme les yeux après la lecture du présent article et tire mentalement deux à trois
coups par mémoire sur la cible de précision. Puis dessine ton image de visée, soit
la ligne de mire et le visuel. Sois très critique et essaie de te rappeler encore
une fois l'image correcte. Au prochain exercice de tir; compare ton dessin avec
la réalité du pointage effectif. Le commentaire sur tes constatations m'intéresserait.
Je te souhaite beaucoup de succès.
Hans von Känel, Directeur ESTP
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