Pardini GP
Calibre: .22 short
Magasin: 5 coups
Longueur: 350 mm
Hauteur: 140 mm
Largeur: 49 mm
Longueur canon: 117 mm

Type du canon: 6D x 450 mm
Poids: 1080 gr Stand de tir de Saint Georges
300m: 12 cibles électroniques
50m PC: 24 cibles avec rameneurs
50m: 18 cibles avec rameneurs
25m: 3 chariots de 5 cibles
10m: 22 cibles électroniques   PISTOLIERS GENEVOIS
Association fondée en 1999
Sous-section des Exercices de l'Arquebuse et de la Navigation

Nom choisi par les fondateurs avec une très grande émotion en souvenir de nos ancètres les Pistoliers, ces Hommes d'Armes qui étaient armés d'un ou de deux pistolets à rouet. (appelés aussi Pistoletiers)
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Le moment du départ du coup

  Le moment du départ du coup est l'élément essentiel du tir au pistolet. Si le corps réagit à cet instant contre le recul de l'arme, le mauvais coup est inévitable. Un départ du coup provoqué sciemment est presque toujours en relation avec un mouvement fâcheux, car le corps, le bras et la main essaient de s'opposer à la réaction de l'arme, le plus souvent même avant le moment crucial, soit le départ du coup. La ligne de mire est poussée hors du but. Des ratés de la munition, qui ne devraient en somme pas se produire, révèlent cette réaction intempestive: le chien fait "clic" sur le percuteur et l'arme bouge quand même, comme lors d'un départ du coup réel! On nomme ce phénomène la crainte du coup de feu. Un départ du coup inconscient s'obtient par une pression régulière et croissante sur la détente. Même si l'image de visée n'est pas encore parfaite à ce moment-Ià, il en résulte le touché escompté sur la cible. Autrement dit, il faut tirer et encore tirer sur la détente jusqu'au départ du coup, qui doit surprendre et ainsi déjouer les éventuelles réactions indésirables.

Hans von Känel, Directeur ESTP


  La seconde la plus longue du monde
(par Carlo Chiesa, instructeur en chef de l'ESTP)
1.L'oeil enregistre l'image de visée correcte.
2.L'ordre mental est donné à l'index d'activer la détente pour en surmonter son poids, avec calme et sans bouger l'arme.
3.En 5 millisecondes, le percuteur frappe l'amorce, sa mise à feu se communique à la poudre, qui s'enflamme à son tour et propulse la balle en avant.
4.La balle est engagée dans le canon et parcourt les 11 premiers centimètres en 10 millisecondes.
5.La balle quitte enfin le canon en direction de la cible.
6.La cible est atteinte et le bras encaisse le recul, qui, avec la détonation, est enregistré par le cerveau après 0,4208 secondes, soit 4 dixièmes après le début du programme.
Il faut toutefois savoir qu'une balle de fusil de chasse a une vitesse initiale de plus de 800 m/s, alors qu'au petit calibre, elle est rarement au-dessus de 300 m/s.
J'estime que ce petit schéma vaut mieux que mille explications sur les raisons qui interdisent de bouger l'arme au moment crucial et exigent une action inconsciente de la détente.
Le coup doit surprendre, donc il faut en exercer soigneusement tous les détails de son déroulement. Au pistolet de sport de petit calibre, le temps de parcours du projectile est plus que deux fois plus long, mais reste tout de même en dessous d'une seconde.